2º Rencontre Sur Global

Andrés Duprat, Eduardo Basualdo, Céleste Boursier-Mougenot, Gustavo Buntinx, Lia Chaia, Tadeu Chiarelli, Fernando Farina, Eduardo Gil, Luis González Palma, Melodía Leiva & Fernando García, Aníbal Jozami, Jacqueline Lacasa y Diana Wechsler.

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Table 1

Tadeu Chiarelli: “Il n´est pas facile d´entrer en contact avec les manifestations de l´art contemporain”



Le brésilien Tadeu Chiarelli, directeur de la Pinacothèque de l´État de San Pablo, a dit lors du débat : “Art contemporain, ¿à quoi bon ? comment ? où ? pour qui ?”, pendant la 2ème rencontre Sud Global, que pour beaucoup de personnes, il n´est pas facile d´entrer en contact avec les manifestations artistiques contemporaines, mais tous expriment le besoin de comprendre les arts visuels.

De son côté, le péruvien Gustavo Buntinx, conservateur et directeur du Micro musée de Lima, a dit que l´art « doit retrouver la place de l´émotion ; il doit créer des espaces de recueillement, de silence, contre le vacarme contemporain. Il doit créer des espaces physiques où nous pourrons de Nouveau être seuls avec nos pensées, ce qui fait horreur au système ”.

Pendant cette rencontre, l´argentin Andrés Duprat, directeur exécutif du Musée National des Beaux- Arts, a dit « qu´il y a un hyper respect intellectuel pour les arts visuelles qi n´existe pas pour d´autres disciplines créatives. Je suis pour le retour à une expérience sensible de l´art, différente de cette approche intellectuelle qui ne se produit pas pour d´autres disciplines artistiques ”.

Finalement, dans le cadre du débat dont ont fait aussi partie Aníbal Jozami (directeur général de la BIENALSUR) et Diana Wechsler (directrice artistique- académique de la biennale), l´artiste et critique uruguayenne Jaqueline Lacasa a parlé du besoin de créer des musées et des institutions qui soient « un lieu public, un espace trans générationnel et un espace transdisciplinaire. Il est impossible de de penser aujourd´hui l´art contemporain sans créer des liens avec d´autres champs d´action et de pensée ”.


Table 2

Des artistes de différentes nationalités, ont raconté leurs itinéraires esthétiques.



L´art contemporain comme un espace d´incertitude et d´interrogations multiples, où les artistes cherchent des réponses au moyen de leurs propositions créatives, a été l´axe du débat qui a réuni la brésilienne Lia Chaia, le guatémaltèque Luis González Palma et les argentins Eduardo Basualdo et Eduardo Gil, qui discutaient avec Fernando Farina, pendant la 2ème rencontre Sud Global.
“Beaucoup de fois j´utilise mon propre corps comme support. La volonté d´apprivoiser la nature est une idée qui m´intéresse”, a dit l´artiste Lia Chaia, tandis qu´elle parcourait ses œuvres, pour lesquelles elle emploie différents moyens, comme la photographie, la vidéo, l´installation et les interventions urbaines, afin d´aborder les perceptions et les expériences de la vie quotidienne, ainsi que la tension permanente de la culture face à la nature.

De son côté, Luis González Palma, né à Guatemala et qui habite en Argentine, a signalé que le regard est l´axe central de son travail et la beauté l´un de ses soucis principaux. Il a montré une série d´images “de poétique religieuse et mélancolique”, qui ont eu de l´influence dans son œuvre, principalement photographique, qu´il a définie « simplement comme un moyen pour faire des recherches sur les formes de perception ”.

“Dans mes travaux, j´essaye de raconter une histoire où le dénouement est soustrait. Maintenir la tension, l´attente, de ce qui peut arriver et voir jusqu´à quand peut aller ta confiance dans une œuvre”, a expliqué l´argentin Eduardo Basualdo en parlant de ses principales créations.

Finalement, le photographe Eduardo Gil a dit que son travail est en dialogue permanente avec sa première œuvre, la plus remarquable quant à l´action esthétique et politique : le « Siluetazo », une série d´images de silhouettes réalisées dans la rue fin 1983, sous la dictature, afin de représenter chacun des détenus-disparus.


Table 3

Céleste Boursier-Mougenot: “Dans mes travaux, j´essaye de retenir le spectateur le plus longtemps possible”



“Mon travail est surtout fondé sur la considération de la présence du visiteur comme une partie intégrante de l´œuvre, au moment où il est là, et ce que je fais c´est essayer de le retenir le plus longtemps possible ”, a expliqué l´artiste français Céleste Boursier-Mougenot, qui causait avec Aníbal Jozami, pendant la clôture de la 2ème Rencontre Sud Global.

“Souvent mes projets démarrent avec un principe esthétique qui s´adapte ensuite aux conditions du milieu où ils sont exposés, comme le début d´une aventure ”, a dit le créateur né à Nice en 1961 qui a représenté la France dans la Biennale de Venise.

Pendant dix ans, l´artiste a été compositeur dans le cadre du théâtre et il a imaginé des structures de son qui accompagnent les espaces. Puis il a réalisé des installations dans lesquelles il configure les objets en vue de montrer ou d´élargir leur potentiel musical.




Km: 0

Siège: MUNTREF Centro de Arte Contemporáneo y Museo de la Inmigración - Sede Hotel de Inmigrantes

Dirección: Av. Antártida Argentina S/N (entre Dirección Nacional de Migraciones y Buquebus)

Ville: Buenos Aires

Argentine